lundi 30 mars 2009

Tyrolienne, 2

La tyrolienne version 1 n'aura vécu que deux jours.
La version 2 est maintenant en station, un peu plus simple au montage :
  1. du côté le plus haut, un nœud de lapin avec de grandes boucles. Les deux boucles sont attachées ensemble par un mousqueton à vis : pas de réglage possible, donc plus besoin de monter à l'échelle,
  2. de l'autre côté, de nouveau un nœud de lapin avec des boucles plus petites, ayant chacune un mousqueton à vis dans lequel passe une sangle tendue avec un système à cliquet. Les sangles sont placées sur le même arbre, l'une en dessous de l'autre, et la tension se fait une sangle après l'autre.
Il reste la plate-forme de départ à réaliser : 4 bouts de vieilles poutres pour les poteaux, de vieilles plinthes en bois pour consolider l'ensemble, un vieux volet pour plancher et un vieil escabeau pour y monter. Quelques clous, un bonne scie et c'est parti.

samedi 21 mars 2009

Une tyrolienne dans le jardin

Depuis ce premier essai, il y a deux mises à jour : version 2 et version 2.1.

Pour faire une tyrolienne entre deux arbres dans un jardin, il faut :
  • deux arbres bien placés,
  • de bons conseils (ceux du Vieux Campeur sont excellents),
  • une liste de matériel :

Une fois rassemblés les ingrédients (le niveau est en fait superflu), on peut commencer la construction en elle-même, chouette. Les arbres sont distants de 20 m, en comptant les nœuds de lapin aux deux extrémités, et une longueur suffisante pour faire des boucles pour s'accrocher à la poulie, une corde de 30 m est idéale. La pente conseillée est de 3%, mais la vitesse de chute dépend également de la tension de la corde. En étapes imagées sur une demi-journée, ça donne :
  1. faire tenir les cales sur un tronc (cela permet de laisser un peu de mou à l'arbre, si la tyrolienne est montée à demeure -- ce n'est pas le cas ici, elle ne sera installée que pendant la bonne saison) ; avec un sandow, ça facilite grandement les placements et replacements des sangles et cales :
  2. une fois la bonne hauteur trouvée, fixer la sangle à cliquet (pratique pour la mise en tension) :
  3. faire de même de l'autre côté (j'ai préféré une sangle à cliquet, facile à tendre, pour les deux côtés, même si bien sûr une seule doit suffire).
  4. une fois les sangles en place, on peut y accrocher la corde, via un mousqueton à vis et un nœud de lapin :
  5. faire un test avec un lourdeau pendu au milieu de la corde, et adapter la hauteur de la corde.
  6. une fois la hauteur moyenne fixée, on peut régler la hauteur de départ en fonction de la vitesse de descente. Ainsi, de relativement basse au départ (non, sa tête n'est pas dans les anneaux !), on a gagné un bon mètre (sans toucher à la boucle de l'autre côté) :
  7. c'est fini, youpi !
Pour le testeur le plus lourd (moi-même), l'arrêt se fait à trois mètres de l'arbre d'arrivée, il n'y a donc pas de crainte à avoir sur le besoin d'une doublure de la corde pour effectuer un freinage automatique : une 2e corde qui part du même niveau mais finit plus ou moins loin du niveau d'arrivée de la corde principale, sur laquelle on monte une poulie simple, reliée à la poulie double (par cordelette et mousquestons)... au départ rien ne change, à l'arrivée on est freiné par la poulie simple qui tend la 2e corde au fur et à mesure que celle-ci ne peut plus être parallèle à la principale.

Les prochaines étapes :
  • doubler les points d'ancrage, avec des sangles plus grosses, qui acceptent une tension légèrement plus importante (on arrivera ainsi plus près de... l'arrivée !).
  • un harnais, ou une simple corde passée dans les jambes et à la taille, mousquetonnée aux anneaux de la poulie, aiderait les plus petits à se tenir, même si une parade (et même plus) s'avère rassurante.
  • faire une plate-forme de départ peut faire passer un autre week-end dans le jardin, mais l'échelle, qui nécessite la présence d'un adulte fait, à sa façon, dissuasion.

mardi 17 mars 2009

La tonte du jardin en 2009

Bah voilà, le soleil revient... l'herbe reprend ses droits et moi la tondeuse.
  • 16 mars, premier essai, deux allers-retours et le moteur part en fumée... il faudra attendre une nouvelle tondeuse pour finir!
  • 19 mars, la nouvelle tondeuse à peine arrivée, déjà testée : la saison a démarré ;
  • 3 avril en soirée ;
  • 18 avril ;
  • 23 avril ;
  • 2 mai, tout est dans le rythme !
  • 20 mai, après quinze jours de pluie le week-end, c'est la brousse ;
  • 4 juin, c'est haut !
  • 13 juin ;
  • 29 juin ;
  • 13 juillet ;
  • 25 juillet ;
  • 22 août ;
  • 12 septembre.

samedi 7 mars 2009

One more time

Et de deux.
Je profite de l'envie encore bien présente, des conditions matérielles optimales pour retenter le off du boulot en version 2 : sans me tromper et sans visiter !

Mercredi soir, je prépare mon sac, vérifie la frontale, rempli un litre de ma poche à eau avec un mélange San Pellegrino+eau plate, fourre quelques barres de céréales au sésame et des compotes, et un vieux restant de noix de cajou dans les poches. Pour déranger le moins possible la maisonnée, je dors sur le canapé (hem…) pas trop bien, un premier réveil avec la trouille de ne pas avoir entendu l'alarme de ma montre (à 1h30), le deuxième sera le bon : je ne devrais pas être trop à la bourre au boulot !

Jeudi.
2h23. Thé et pains au chocolat. D'habitude j'allume ma frontale dehors, quand je n'y vois vraiment plus rien mais heureusement j'en ai besoin ce matin et elle ne fonctionne… plus : un fil coupé, argh, heureusement que je n'étais pas déjà sur les chemins. Réparation simple et rapide, en espérant que ça tienne. Du coup, je prends la 2e en secours.

3h06. Départ, pile une heure plus tôt que la dernière fois. Je pars un peu plus vite sans m'en rendre vraiment compte, avec le même équipement (collant, short, wintertrail, t-shirt manches longues, buff, bonnet, gants et sac Wasp). Faut dire que le chien qui fouillait les poubelles en bas de la rue m'a un peu surpris, j'ai dû accélérer un peu.

3h28. 22' à Breuillet, et 2' d'avance. L'herbe est gelée (-1°C annoncé). L'eau gelée des flaques forme de belles arabesques.

4h06. 1h, pile sous la N20, Arpajon me voilà.

4h48. Sous la N104 (en 1h42 au lieu de 1h53 : 11' de gagnées, donc 1' de moins par tranche de 10, ça fait du 6h à la fin à ce rythme), à Brétigny-sur-Orge. Un coup d'oeil de chaque côté pour deviner un Bombyx dans les parages, mais il ne doit pas encore avoir déménagé ! Les raideurs dans les cuisses arrivent déjà. Je n'hésite qu'à quelques endroits, j'ai toujours la carte heureusement.

5h51. 2h45', passage sous l'A6.

6h06. 3h, passage sous le RER à Juvisy-sur-Orge, après le bout d'Orge le plus glauque du parcours (heureusement court). Je profite mieux du Pont des Belles fontaines.

6h35. 3h29, 35e km et 30' de moins. Débouché de l'Orge sous le ciel qui s'éclaircit. Petite pause « rangement de la frontale » (limite tout de même sur le trottoir plein de racines qui suit), « cailloux dans une chaussure », Coca, barre de céréales ; le tout le long de la Seine et de ses péniches. Belle brume sur la Seine, il fait froid mais moins humide que la dernière fois, c'est plus agréable.

7h35. Choisy-le-Roi (exactement au pont de Choisy, face à la gare RER), soit 4h29 de course (et 36' de moins, mais un kilomètre en moins également, sans la visite de la passerelle d'Ablon : j'avais été un poil plus vite la dernière fois). Je vais jusqu'au 45e km (sous l'A86) en courant (environ 4h40) et ensuite je me fais une « petite marche » pour me requinquer, avec le soleil qui se lève vraiment, parce que les jambes deviennent dures. J'ai l'impression d'avoir plus mal que la première fois, mais je marche beaucoup moins quand même, bizarrement. Ce passage n'est pas terrible (sur un trottoir) mais ne dure vraiment pas longtemps, c'est ensuite la piste cyclable jusqu'au pont d'Alfortville. De l'autre côté (Vitry-sur-Seine) c'est chouette au début avec la piste cyclable entre le niveau de la Seine et le niveau de la route, mais ensuite c'est quand même bord de route, qui ne dure pas longtemps là non plus, puisque l'on arrive vite à la Marne et à la fabuleuse piste cyclable le long de l'A4, rive droite (la partie la plus agréable du parcours… ou presque).

8h38. 5h32' et périphérique, avec un grand sourire : quand même deux fois ce trajet, je trouve ça fort.

8h46. 5h40' et dernière traversée de la Seine en passant la passerelle Simone de Beauvoir.

9h01. Arrivée, en presque pleine forme. 5h55' pour 56 km. 1 km et 40' de moins qu'il y a trois semaines, mais gros mal de jambes — j'ai dû forcer sans trop m'en apercevoir, logique avec ce départ un peu plus rapide — et aux genoux.

Je ne bois pas beaucoup (25 cl de coca, 50 cl d'eau), mange deux compotes, une barre de céréales au sésame et quelques noix de cajou (même pas 30 g). Dès la prochaine, j'arrête la San Pellegrino, vive la Badoit rouge ! Je voulais au départ passer rive gauche à Choisy-le-Roi, mais la zone portuaire sur la carte me fait un peu peur, je n'ai pas envie d'aller me faire une rallonge en quittant le bord de Seine, donc je reste rive droite. Et en passant en face, je vois bien une route mais pas de piste cyclable… si c'est pour retrouver sur une route, autant rester de ce côté-ci. D'ailleurs, les passages « bof-pas terrible » ne durent pas longtemps, moins que dans mon appréciation de la première fois en tout cas.
Je marche un petit peu le midi, mais les genoux grincent.

Vendredi.
Le matin, je m'offre un petit coup de gel cryo sur les jambes (pour une fois que j'y pense). Tout redevient normal, les jambes tournent bien, les genoux fonctionnent dans un mode quasi-nominal, c'est chouette quand la récupération se passe aussi rapidement.

Vivement le mois d'avril !