samedi 11 décembre 2010

Origole 2010, nuit blanche

Super content de cette édition !

Avant la course
Ufo-power à tous les étages des gradins du gymnase. C'est trop bon de revoir tous les potes en même temps, ah-ah, excellent, je suis heureux d'être là, même si l'idée de partir faire 75 bornes de nuit me laisse... euh... bizarre.

1re boucle, 3h26' - (200+ au départ 42e à l'arrivée) - cumulé : 3h26'
Tranquillement, un peu froid sur la fin mais je garde la veste dans le sac quand même. Le début passer à discuter avec Catson (un arrêt bas-côté m'oblige à le laisser partir... mais il allait trop vite pour moi de toute façon), un petit bout de Bombyx (juste pour nous dire qu'il est malade, alors qu'il paraissait en pleine forme, j'ai trouvé ?), Cap92 (la honte quand même, j'avais oublié que l'on avait mangé ensemble il y a un mois... des fois je me demande quand sortira le 1er disque dur à brancher sur le cerveau, ça me sera grandement utile), Lau toujours aussi à-la-cool et puis qui d'autre ? Euh... je ne me souviens plus. il y a du monde un peu partout tout le temps, ça crie et chante même (sic !) je ne me perd même pas (faut dire que j'ai aussi la trace au GPS) mais alors le marquage : grandiose !

Ravito no 1 - 7' - cumulé : 3h34'
Bref, Arrivé bien refroidi au ravito, je me demande s'il faut changer de chaussettes et renonce en pensant qu'un kilomètre plus loin je serai de nouveau les pieds trempés. Donc hop je ne traîne pas... surtout que Bottle et Tony viennent d'arriver. Donc 7' d'arrêt pour enfiler un t-shirt Ufo manches longues supplémentaire (4e couche par dessus les ThermoBreath+Wintertrail+t-shirt Ufo manches courtes !) reprendre une compote, une crème de marrons dans mon sac, trois Coca, du cake et des Tucs au ravito et je franchi la porte de sortie la bouche encore pleine.

2e boucle - 2h36' (22e à l'arrivée) - cumulé : 6h10'
Je repars donc assez vite mais je me fais bientôt remonter par Lau qui courotte/marchotte aussi vite que moi (qui courotte tout le temps !). Deux trois me dépassent, j'en dépasse deux-trois... cette boucle est superbe, bien froide et donc globalement assez tout seul, je m'épanouie (non sans déc, j'adore cette boucle, même si les pieds gèlent doucement). Plus aucun bruit, plaisir garanti.

Ravito no 2 - 7' - cumulé : 6h17'
Je me jette sur mon sac pour prendre encore compote/crème de marrons, remplir ma poche à eau avec de la Badoit rouge (je n'avais pas fait le plein au 1er ravito mais il m'en restait encore largement), et m'engouffrer tout ce que je trouve au ravito. Je ne traîne pas et repars sans avoir vu Bottle ni Bombyx (oh-oh !).

3e boucle - 3h49' (20e au départ, 18e à l'arrivée) - cumulé : 10h07'
Et là, la Bombyx-revival commence. Je cours assez longtemps avec un gars derrière (enfin, pas tout près quand même, assez loin pour me dire que je suis tout seul) qui finit par me passer lentement car il fait du cyrano -- moi je fais du fartlek : course sur le plat, marche ailleurs :-). Les côtes sont courtes mais raides, la neige est partout, la nuit encore bien noire, c'est un régal. Au bout de quelques côtes, je mets la musique pour rester dans le positif aussi longtemps que possible. Peu à peu le jour se lève et mes forces avec... mais comme Bombyx ne m'a pas encore passer, je me convainc qu'il est en moi : à chaque fin de côte, je penserai « relance mon gars, comme ferait Bombyx ». Et ça marche, bon j'ai des coups de « bien lent quand même » mais pas de vrai coup de mou, et la relance est toujours là, génial. Je rattrape même Catson et le gars-en-cyrano (Thomas d'après le classement), ma motivation ne baisse toujours pas... j'étais venu en me disant que ça serait l'horreur, et finalement je me retrouve dans un pays de bonheur : neige, bois, seul au monde. Je suis la trace 2009 au GPS et lorsque je débouche finalement sur un bon gros chemin tout plat qui semble bien prendre la direction de l'arrivée, je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je relance et accélère même un petit peu, ah-ah. Deux bénévoles et deux traversées de routes plus loin, je reprends le chemin du départ de cette 3e boucle en sens inverse (non, je n'ai pas hésité à tourner à droite pour la refaire : je suis content mais explosé !), je me retourne encore quelques fois pour vérifier que personne ne déboule derrière (mais ouf, rien, pas même un Bottle ou un Bombyx) et savoure ces derniers virages, You-hou ! J'entre dans la salle, fais mon show, entends les Ufos déjà arrivés et crie un magnifique Ufo-power!

Une fois récupéré mes quelques neurones, je croise enfin Philgrizzli et l'enguirlande de termes élogieux sur cette édition : marquage impeccable (nan mais sans déc, le boulot pour le débalisage, au secours !) et les bénévoles super-top sympas qui se pèlent toujours autant aux croisements ou en pleine forêt, chapeau.

Swampy et Wouter sont bien sûr déjà là -- pétard de pétard le Swampy ! you-hou well done! --, heureusement Ultra-Steph qui finit pas si loin devant moi -- si j'avais su j'aurais accélérer (arf, c'est une blague, hein !) -- et malheureusement les Ufottes Koline (1 boucle de régal) et Le Piou (2 boucles de régal) et même le Paulo qui en a fini avec son serre-file 2e boucle (là à sa place sans torsion de jambe... j'aurais pas osé).

Je peux savourer les arrivées des suivants, et surtout celle de Bombyx que j'ai -- il faut bien le dire -- pourri comme il faut (il vous dira qu'il était malade mais ça ne tient pas !). Par contre je loupe Catson à l'arrivée, merde ! comment c'est possible ? Je ne traîne pas trop, il faut que je rentre pour amener toute la famille voir Henri Dès en concert... après 2h à chanter et à taper des mains avec cinq cents personnes, 1h20' pour rentrer en passant par les Champs pour voir les arbres décorés (ça, on a eu le temps de bien les voir !), je suis complètement cuit et j'ai faim, mais faim !

J'en ai fini de cette troisième et dernière Origole... cette édition était vraiment douce comparée aux autres, une nuit blanche à double titre, un régal. Mais à la réflexion de ce qui se trame, on dirait que les précédentes étaient pas trop pires, voire même gentilles quand on y pense : place à la méchante-Origole en 2012. J'en serai. Le travail mental a déjà commencé.