vendredi 17 avril 2009

Boulot... boulot... boulot

Et de trois !

Après celle-ci et celle-là, j'opte pour le mode « conditions météo non idéales ».

Mercredi soir, pour ne pas changer les bonnes habitudes, je prépare mon sac : un litre de Quezac dans la poche, deux barres de céréales au sésame, quatre compotes, des noix de cajou. Je vérifie et rebranche la frontale (sic !). Nuit sur le canapé.

Jeudi.
1h53. Réveil, 30 minutes avant l'alarme... je préfère rester allonger et patienter.

2h25. Thé au miel et pains au chocolat.

3h00. Départ, il ne fait vraiment pas froid, je suis en short, wintertrail, t-shirt jaune Ufo avec bonnet (le t-shirt manches courtes avec les manchettes aurait suffit) ; j'emporte buff, gants et Top R-light par que la pluie est annoncée assez tôt. Aux pieds, ma dernière paire d'Inov-8 Roclite 295, 75 km au compteur, ainsi que les guêtres associées, histoire de les tester avant une course.

3h06. La frontale fonctionne mal.

3h08. La frontale ne fonctionne plus, le fil est coupé. J'hésite un poil à continuer, mais sorti pour sorti, autant que je me fasse une petite balade, quitte à revenir à une heure plus décente à la maison. Je passe dans la boue :

(l'effet guêtres)

les orages de l'avant-veille ont arrosé copieusement les champs un peu en pente qui longent le chemin. J'ai bien fait de mettre les guêtres. La clarté n'est pas mauvaise : l'éclairage urbain se reflète dans les nuages.

3h16. Essai de réparation de la frontale, à la lueur d'un lampadaire...

3h24. Après quelques hésitations, je décide de continuer. Je connais le chemin, à part quelques courts passages vraiment dans les bois et qui seront donc très sombres, ça devrait passer avec les pupilles bien dilatées.

4h08. [Sans compter l'arrêt réparation, 1h pile] sous la N20. Je reçois quelques gouttes et comme le ciel derrière est vraiment sombre, j'enfile ma veste et mes gants. La passerelle qui enjambe l'Orge à la sortie d'Arpajon a été remplacée, et les quatre marches pour y accéder font maintenant place à un belle rampe d'accès en cailloux, blancs de neuf, idéal dans la nuit !

4h51. Sous la N104, tout va bien pour les jambes, l'estomac est un peu bizarre. Peut-être que les épinards et les poivrons marinés de la veille ne sont pas encore parfaitement digérés. Les passages les plus obscurs sont très courts et le chemin toujours plat. Le plus critique est le passage le long de la route à Ste Geneviève-des-Bois. Petite marche dans la côte de Morsang-sur-Orge. Il pleuvotte un peu, je suis à la limite des gros nuages : ils vont plus vite que moi mais heureusement pas exactement dans la même direction.

6h13. 3h05, passage sous le pont du RER à Juvisy-sur-Orge, il se met à bien pleuvoir. Je marche un peu pour prendre Coca et noix de cajou.

6h42. 3h34, 35e km. Débouché de l'Orge sous le ciel qui s'éclaircit. Je commence une barre de céréales et ne m'arrête pas pour marcher. Je trotte doucement, et marche juste en traversant la Seine, à Choisy-le-Roi.

7h48. 4h40 sous l'A86. Je cours jusqu'au pont d'Alfortville. Là je traverse en marchant, prends encore quelques noix de cajou et finis mon Coca.

9h03. 5h55' pour 56 km, la même chose que la dernière fois. Une ampoule au petit doigt de pied droit, un bon mal de jambes, content d'être arrivé.

Je bois plus que la dernière fois (50 cl de Coca, 1 l d'eau), mange deux compotes, une barre de céréales au sésame et quelques noix de cajou.

Vendredi.
Le matin, un petit coup de gel cryo sur les jambes, les genoux couinent légèrement, les muscles sont vraiment bien.

La même en mai ?